« A la Côte d’Azur vient s’ajouter désormais la Côte d’Opale »
— Édouard Lévêque, 1911
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Georges Ricard-Cordingley (1873-1939) – le poète des ciels boulonnais
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Marines et retours de pêche à Berck par Charles Roussel (1861-1936)
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Eugène Vail (1857-1934) – peintre américain de l’École d’Étaples
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Les marines de Georges Maroniez (1865-1933) chantre de la Côte d’Opale
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Un statuaire de génie – Eugène Blot (1830-1899)
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Virginie Demont-Breton (1859-1935) – Wissant, ses marins et sa plage

Présentée en 1907, « La Boulonnaise » est une œuvre atypique de Louis Biloul (1874-1947).
Peintre de genre et de nus, Louis Biloul connaît un beau succès à Paris, et obtient même le prix Henner au Salon des artistes français en 1912. L’Etat lui achète quelques œuvres pour ses musées. En 1932, c’est la consécration, puisqu’il devient chef d’atelier à l’Académie des Beaux-arts pour former les futurs artistes.
Dans « La Boulonnaise », Louis Biloul répond à une commande et réalise une série de portraits, destinés à illustrer des calendriers commerciaux. Il réinterprète ainsi le folklore régionaliste très à la mode sous la IIIème République.
L’artiste n’a probablement jamais vu Boulogne, son port de pêche, ses marins et ses matelotes. Pourtant, il décrit parfaitement cette Boulonnaise au soleil, dans un décor, certes, quelque peu bretonnant !
Principales collections publiques : musée d’Art moderne de la Ville de Paris, musées de Rennes, Perpignan, Clermont-Ferrand et de Tourcoing.