Les Peintres de la Côte d’Opale – Accueil



« A la Côte d’Azur vient s’ajouter désormais la Côte d’Opale »

— Édouard Lévêque, 1911

Réalisée vers 1935, cette « Coiffe Boulonnaise » est une œuvre de Madeleine Desrumaux (1889-?).

Peintre lilloise, tombée dans l’oubli, Madeleine Desrumaux expose pourtant dès 1922 au Salon des Artistes lillois jusqu’en 1944, essentiellement des bouquets et des marines d’Equihen, réalisés au pastel et à l’aquarelle.

Aujourd’hui reconnue à travers cette œuvre, Madeleine Desrumaux est exposée au Grand Palais de Lille dans le cadre de l’exposition Où sont les femmes ?

Dans cette « Coiffe Boulonnaise », aussi appelée Soleil Boulonnais, Madeleine Desrumaux joue de virtuosité pour retranscrire parfaitement la dentelle tuyautée de la coiffe. Sur un châle rouge et doré typique dit à la Carmagnole, elle présente les bijoux traditionnels des matelotes de la Côte d’Opale : la croix et sa chaîne, dite de sorcière, ainsi que les dorlots (longues boucles d’oreille). A l’arrière-plan, un globe de mariés rappelle la forte religiosité des gens de mer.

Aujourd’hui folklorique, le Soleil Boulonnais est utilisé jusqu’aux années 60.


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