« A la Côte d’Azur vient s’ajouter désormais la Côte d’Opale »
— Édouard Lévêque, 1911
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Les modèles de Virginie Demont-Breton, baignades et drames de la mer
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Fernand Quignon (1854-1941) – peintre de la Côte d’Opale
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Elizabeth Nourse (1859-1938) – artiste précurseur de la peinture sociale
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Henri et Marie Duhem – amitiés d’artistes entre Wissant et Etaples
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Francis Tattegrain (1852-1915) – le maître naturaliste de Berck
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Georges Ricard-Cordingley (1873-1939) – le poète des ciels boulonnais
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Eugène Vail (1857-1934) – peintre américain de l’École d’Étaples
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Georges Maroniez (1865-1933) – chantre des marines de la Côte d’Opale
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Edmond de Palézieux (1850-1924) – peintre navigateur du Boulonnais
Réalisée vers 1935, cette « Coiffe Boulonnaise » est une œuvre de Madeleine Desrumaux (1889-?).
Peintre lilloise, tombée dans l’oubli, Madeleine Desrumaux expose pourtant dès 1922 au Salon des Artistes lillois jusqu’en 1944, essentiellement des bouquets et des marines d’Equihen, réalisés au pastel et à l’aquarelle.
Aujourd’hui reconnue à travers cette œuvre, Madeleine Desrumaux est exposée au Grand Palais de Lille dans le cadre de l’exposition Où sont les femmes ?
Dans cette « Coiffe Boulonnaise », aussi appelée Soleil Boulonnais, Madeleine Desrumaux joue de virtuosité pour retranscrire parfaitement la dentelle tuyautée de la coiffe. Sur un châle rouge et doré typique dit à la Carmagnole, elle présente les bijoux traditionnels des matelotes de la Côte d’Opale : la croix et sa chaîne, dite de sorcière, ainsi que les dorlots (longues boucles d’oreille). A l’arrière-plan, un globe de mariés rappelle la forte religiosité des gens de mer.
Aujourd’hui folklorique, le Soleil Boulonnais est utilisé jusqu’aux années 60.