« A la Côte d’Azur vient s’ajouter désormais la Côte d’Opale »
— Édouard Lévêque, 1911
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Les modèles de Virginie Demont-Breton, baignades et drames de la mer
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Georges Ricard-Cordingley (1873-1939) – le poète des ciels boulonnais
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Eugène Vail (1857-1934) – peintre américain de l’École d’Étaples
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Georges Maroniez (1865-1933) – chantre des marines de la Côte d’Opale
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Émile Maillard (1846-1926) – un peintre officiel de la Marine à Étaples
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Edmond de Palézieux (1850-1924) – peintre navigateur du Boulonnais

Présenté au Salon du Touquet de 1913, « Le Vieux d’Etaples » est une œuvre de Samuel Kennedy (1877-1942).
Peintre américain, Samuel Kennedy est l’élève d’Henri Martin et expose au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts à Paris. En 1912, il arrive à Etaples où il participe à quelques expositions locales, y présentant des paysages et des portraits de gens de mer.
Dans « Le Vieux d’Etaples », Samuel Kennedy use « de touches fortement empâtées de gris, de bleu céleste, de vert Véronèse, plus ou moins atténuées, qui finissent par s’harmoniser avec le fond vigoureusement saumon qui paraît les contredire » (Gazette du Touquet, septembre 1913). L’artiste témoigne ici de sa liberté de création rafraîchissante, loin des conventions académiques.
A la déclaration de la guerre 14-18, il quitte Etaples et repart à Chicago où il enseigne.
Samuel Kennedy reste le seul Américain d’Étaples à avoir été séduit par le Pointillisme, un goût que lui avait transmis son professeur, Henri Martin, disciple de Georges Seurat.